NB Marie Thérèse Hugo fille
de Didier Hugo et de Catherine Grandet – Ne pas confondre avec sa nièce Marie
Thérèse Hugo née en 1889, fille de Gaston Hugo et d’Hélène Dubois.
Mes recherches sur les familles Hugo & Grandet de
Libourne m’avaient signalé à 2 reprises l’existence d’une Marie
Thérèse Hugo sur les tables décennales
de naissance (1859) et de mariage avec un Jean-Philippe LARROUY (1891) et sur la création et la liquidation d’une
société à
Libourne entre 1881 & 1883.
Dans la revue des vins et Liqueurs janvier 1882 – on trouve
mention d’une société aux noms de Marie Thérèse Hugo et E. Duplan. Le 25 janvier 1883, déclaration de faillites
de la Société E. Hugo, E. Duplan confiseurs distillateurs (source archives commerciales de France). On
peut raisonnablement imaginer que le gendre et la belle sœur
avaient repris l’affaire de Didier Hugo qui s’était retiré il devait décéder le
15 mars 1883 dans sa 66ième année.
Toujours dans la même revue on peut trouver en date du 2
juin 1883 un jugement d’homologation de Concordat – Mlle Hugo Thérèse et Duplan
E. anciens confiseurs liquoristes.
Le livret militaire de Jean Émile Duplan indique un départ
pour Caracas (autorisation en date du 8 juin 1883)
Une consultation du registre de l’état civil des mariages de
Libourne de l’année 1991, m’offre la surprise de découvrir la retranscription
du mariage !!
Mariage de Philippe LARROUY & Mademoiselle Marie Thérèse
Celia HUGO à Caracas États-Unis du
Venezuela le 20 novembre 1885.
Cette retranscription semble aussi être motivé pour rectifier
une erreur sur le prénom de l’époux Philippe – l’original écrit en Castillan au
Venezuela fait référence au prénom Cyprien. La correction est donc faite dans
l’état civil de Libourne – la lecture vous donnera une idée de la bureaucratie
de l’époque et de toutes les signatures nécessaires pour finaliser ce document,
et tout cela sans courriel ni perte des sacs postaux dans un naufrage ou
l’incendie d’un Transatlantique.
Mais, ici ce n’est pas ce qui nous intéresse, en lisant cet
acte on peut y lire : Thérèse Hugo, s’occupant aux travaux propres à son
sexe (L’Amérique du Sud était encore très sexiste – même dans ses formules
officielles, sic !) fille légitime de Didier Hugo décédé et de Catherine
Cora Grandet épouse Hugo ménagère et résidant
à Caracas ….
Une information supplémentaire nous sera donnée par l’acte
de naissance en date du 7 octobre 1886 Caracas de Angèle Marie Catherine Marthe
Larrouy fille de jean Philippe Larrouy & de Marie Thérèse Zelia Hugo. Un
des témoins signant l‘acte n’est autre que Jean Émile Duplan son beau-frère.
En conclusion – la
famille HUGO – GRANDET – DUPLAN s’était déplacée en nombre à Caracas :
La grand-mère
Catherine Grandet épouse de feu Didier Hugo
Sa fille célibataire
lors de voyage aller, Marie Thérèse Hugo, elle épousera Philippe Larrouy à
Caracas
Une petite Angèle
Marie Catherine Marthe naitra à
Caracas.
Sa fille Catherine
Marie Louise Hugo épouse de Jean Émile Duplan et leur petite fille Cora Duplan
(mon arrière grand-mère)
Son petit fils Gustave
Jean Saint Clair Victor Duplan qui lui aussi naitra à
Caracas.
Un clan de 8
personnes au minimum.
Le dernier frère Gaston Hugo, est-il aussi du voyage avec sa
femme Hélène Dubois – ou les ont-ils rejoint un plus tard ou sont-ils
restés à
Libourne ou La Réole ? Leur mariage a eu lieu le 24 septembre 1883 à la
Réole Gironde (Je n‘ai pas eu le temps de consulter l’acte – une
retranscription peut être !!). Ils auront une fille Marie Thérèse Hugo le
6 octobre 1889. Ces dates sont donc compatibles avec un éventuel voyage en
Amérique du Sud.
Une recherche aux archives des affaires étrangères cette
fois à
Nantes sera nécessaire pour consulter les registres des enregistrements des
français au consulat de Caracas et aussi ceux de Panama et Colon.
Pour information Marie Thérèse Hugo, épouse Larrouy décèdera
le 30 janvier 1906 à Libourne rue Etienne Sabatie à l’âge de 47 ans, son marie jean
Philippe Larrouy est absent mais certainement en vie. Ont-ils eu d’autres
enfants ? Aucune idée pour le
moment. Qu’est devenue leur fille Angèle Marie Catherine Marthe Larrouy, je
n’ai pas vu de décès à Caracas – mais je n’ai pas eu le temps de consulter les
registres de l’état civil de Panama et Colon pour cette période.
Mais on peut vraisemblablement avancer l’hypothèse que la grand-mère
Grandet soit restée à Caracas avec ses 3 petits enfants – ce qui a du les préserver
de la fièvre jaune.
Ma lecture des correspondances diplomatique et économiques
de l’ambassade de France à Caracas durant cette période fait état de conditions
sanitaires plutôt satisfaisantes au regarde de celles de Panama et pas
d’épidémie de fièvre jaune à signaler (la Compagnie générale
transatlantique se plaignant du grand nombres de passagers transportées pour la
construction du Canal de Panama et ou à rapatrier en France et souvent décédant
lors du voyage retour ce qui avait un impact assez négatif sur les passagers de
première classe Colombien ou Vénézuéliens à destination de l’Europe).
On peut imaginer que les parents se soient déplacés sans
leurs enfants pour leurs affaires à Panama.
Dernière information, à la lecture de l’arbre DUPLAN, Hélène
se souvient de son père lui parlant d’un oncle un peu original qui donnait 1
sou aux enfants à Arcachon pour lui rouler ses cigarettes - Philippe Larrouy.
Vivait-il à Arcachon ? Y venait-il rendre visite à son beau-frère, son
neuve et sa nièce ? Seul ou avec sa femme Marie Thérèse Hugo (décédée le 30
janvier 1906 à Libourne) ?
Tout cela reste à confirmer ou infirmer lors de
prochaines recherches …….A suivre !
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