Une photo d'inconnus ! - Elle nous vient de la succession de Marie Thérèse Hugo - une cousine de mon arrière grand-mère Cora Duplan. Date-t-elle des années 1880, les Familles Hugo & Duplan à Libourne? Catherine Hugo et son mari ou futur mari Jean Émile Duplan, ses frères Gaston Hugo & Saint Clair Hugo, d'autres frères Duplan? Cela restera un mystère... Nous y voyons une certaine ressemblance avec notre grand-mère et la femme au centre de la photo (le haut des yeux) – Alors peut-être Catherine Hugo. Du côté d’Hélène, ils ont trouvé une certaine ressemblance entre Gustave et le 3ieme homme en partant de la gauche – donc peut-être Jean Émile Duplan……

vendredi 13 juin 2014

Marie Thérèse Hugo, et toute une famille a vécu à Caracas !


NB Marie Thérèse Hugo fille de Didier Hugo et de Catherine Grandet – Ne pas confondre avec sa nièce Marie Thérèse Hugo née en 1889, fille de Gaston Hugo et d’Hélène Dubois.

Mes recherches sur les familles Hugo & Grandet de Libourne m’avaient signalé à 2 reprises l’existence d’une Marie Thérèse Hugo  sur les tables décennales de naissance (1859) et de mariage avec un Jean-Philippe LARROUY  (1891)  et sur la création et la liquidation d’une société à Libourne entre 1881 & 1883.

Dans la revue des vins et Liqueurs janvier 1882 – on trouve mention d’une société aux noms de Marie Thérèse Hugo et E. Duplan.  Le 25 janvier 1883, déclaration de faillites de la Société E. Hugo, E. Duplan confiseurs distillateurs  (source archives commerciales de France). On peut raisonnablement imaginer que le gendre et la belle sœur avaient repris l’affaire de Didier Hugo qui s’était retiré il devait décéder le 15 mars 1883 dans sa 66ième  année.
Toujours dans la même revue on peut trouver en date du 2 juin 1883 un jugement d’homologation de Concordat – Mlle Hugo Thérèse et Duplan E. anciens confiseurs liquoristes.

Le livret militaire de Jean Émile Duplan indique un départ pour Caracas (autorisation en date du 8 juin 1883)



Une consultation du registre de l’état civil des mariages de Libourne de l’année 1991, m’offre la surprise de découvrir la retranscription du mariage !!

Mariage de Philippe LARROUY & Mademoiselle Marie Thérèse Celia HUGO  à Caracas États-Unis du Venezuela le 20 novembre 1885.

Cette retranscription semble aussi être motivé pour rectifier une erreur sur le prénom de l’époux Philippe – l’original écrit en Castillan au Venezuela fait référence au prénom Cyprien. La correction est donc faite dans l’état civil de Libourne – la lecture vous donnera une idée de la bureaucratie de l’époque et de toutes les signatures nécessaires pour finaliser ce document, et tout cela sans courriel  ni perte des sacs postaux dans un naufrage ou l’incendie d’un Transatlantique.

Mais, ici ce n’est pas ce qui nous intéresse, en lisant cet acte on peut y lire : Thérèse Hugo, s’occupant aux travaux propres à son sexe (L’Amérique du Sud était encore très sexiste – même dans ses formules officielles, sic !) fille légitime de Didier Hugo décédé et de Catherine Cora Grandet épouse Hugo ménagère et résidant à Caracas ….

Une information supplémentaire nous sera donnée par l’acte de naissance en date du 7 octobre 1886 Caracas de Angèle Marie Catherine Marthe Larrouy fille de jean Philippe Larrouy & de Marie Thérèse Zelia Hugo. Un des témoins signant l‘acte n’est autre que Jean Émile Duplan son beau-frère.

En conclusion – la famille HUGO – GRANDET – DUPLAN s’était déplacée en nombre à Caracas :

La grand-mère Catherine Grandet épouse de feu Didier Hugo

Sa fille célibataire lors de voyage aller, Marie Thérèse Hugo, elle épousera  Philippe Larrouy à Caracas
Une petite Angèle Marie Catherine Marthe naitra à Caracas.

Sa fille Catherine Marie Louise Hugo épouse de Jean Émile Duplan et leur petite fille Cora Duplan (mon arrière grand-mère)

Son petit fils Gustave Jean Saint Clair Victor Duplan qui lui aussi naitra à Caracas.

Un clan de 8 personnes au minimum.

Le dernier frère Gaston Hugo, est-il aussi du voyage avec sa femme Hélène Dubois – ou les ont-ils rejoint un plus tard ou sont-ils restés à Libourne ou La Réole ? Leur mariage a eu lieu le 24 septembre 1883 à la Réole Gironde (Je n‘ai pas eu le temps de consulter l’acte – une retranscription peut être !!). Ils auront une fille Marie Thérèse Hugo le 6 octobre 1889. Ces dates sont donc compatibles avec un éventuel voyage en Amérique du Sud.

Une recherche aux archives des affaires étrangères cette fois à Nantes sera nécessaire pour consulter les registres des enregistrements des français au consulat de Caracas et aussi ceux de Panama et Colon.

Pour information Marie Thérèse Hugo, épouse Larrouy décèdera le 30 janvier 1906 à Libourne rue Etienne Sabatie à l’âge de 47 ans, son marie jean Philippe Larrouy est absent mais certainement en vie. Ont-ils eu d’autres enfants ?  Aucune idée pour le moment. Qu’est devenue leur fille Angèle Marie Catherine Marthe Larrouy, je n’ai pas vu de décès à Caracas – mais je n’ai pas eu le temps de consulter les registres de l’état civil de Panama et Colon pour cette période.

Mais on peut vraisemblablement avancer l’hypothèse que la grand-mère Grandet soit restée à Caracas avec ses 3 petits enfants – ce qui a du les préserver de la fièvre jaune.

Ma lecture des correspondances diplomatique et économiques de l’ambassade de France à Caracas durant cette période fait état de conditions sanitaires plutôt satisfaisantes au regarde de celles de Panama et pas d’épidémie de fièvre jaune à signaler (la Compagnie générale transatlantique se plaignant du grand nombres de passagers transportées pour la construction du Canal de Panama et ou à rapatrier en France et souvent décédant lors du voyage retour ce qui avait un impact assez négatif sur les passagers de première classe Colombien ou Vénézuéliens à destination de l’Europe).

On peut imaginer que les parents se soient déplacés sans leurs enfants pour leurs affaires à Panama.


Dernière information, à la lecture de l’arbre DUPLAN, Hélène se souvient de son père lui parlant d’un oncle un peu original qui donnait 1 sou aux enfants à Arcachon pour lui rouler ses cigarettes - Philippe Larrouy. Vivait-il à Arcachon ? Y venait-il rendre visite à son beau-frère, son neuve et sa nièce ? Seul ou avec sa femme Marie Thérèse Hugo (décédée le 30 janvier 1906 à Libourne) ?

Tout cela reste à confirmer ou infirmer lors de prochaines recherches …….A suivre !


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